Le GIEC publie son 6ème rapport de synthèse
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat confirme que l'activité humaine est responsable du réchauffement global de 1,1°C par rapport à la période 1850-1900. Il souligne notamment les impacts de la modification des écosystèmes montagneux et pointe les lacunes en matière d'adaptation.
Le GIEC a présenté lundi 20 mars son rapport de synthèse qui résume et actualise son dernier cycle de travaux, commencé en 2015.
L'organisme scientifique indique que l'activité humaine, principalement à travers les émissions de gaz à effet de serre causé par l'utilisation des énergies fossiles, a « incontestablement » causé un réchauffement global de 1,1°C par rapport à la période 1850-1900. La contribution de l'homme dans ce réchauffement est de l'ordre de 1,07°C, souligne le rapport.
Cette concentration de gaz à effet de serre, la plus élevée depuis au moins deux millions d'années, a engendré une hausse du niveau de la mer de 20 centimètres depuis 1901. « Le changement climatique a déjà causé des pertes irréversibles et des dommages considérables: disparitions d'espèces, modifications d'écosystèmes, évènements météorologiques extrêmes », et notamment « des changements hydrologiques dus au recul des glaciers et des modifications des écosystèmes montagneux entraînés par le dégel et le pergélisol ». Les scientifiques pointent les lacunes en matière d'adaptation et dans les moyens mis en œuvre pour lutter contre le réchauffement, et soulignent des écarts entre les politiques annoncées et les actions effectivement remplies.
« Il est fort probable que le réchauffement dépasse les 1,5°C. Les prévisions d'émissions de GES rendent difficile sa limitation en dessous des 2°C ».
Les prochaines années seront cruciales : « Le niveau de réduction des émissions de GES au cours de cette décennie détermine en grande partie si le réchauffement peut être limité à 1,5°C ou 2°C. »
Source : Montagne News
Ce qu'il faut retenir du 6è rapport du GIEC en 4 pages