LA PAROLE A ... l’ANMSM - Association Nationale des Maires des Stations de Montagne
Les stations de montagne ne peuvent se passer du ski !
Privées de remontées mécaniques, les stations ont su accueillir les vacanciers français lors de cette saison 2020-2021. Cet accueil est dû aux efforts déployés par les stations pour adapter leur offre. Mais sans le ski les recettes ont été divisées par 10.
La fermeture des remontées mécaniques pour les vacances de Noël a stoppé net la dynamique des réservations. Pour autant, les français ont eu besoin de faire une pause et de prendre un grand bol d’air pur. La neige, en abondance cette année, a conservé son pouvoir d’attraction et c’est une clientèle nouvelle, quasi-exclusivement française en raison de l’absence de la clientèle internationale, moins attachée à la pratique du ski alpin, qui s’est rendue en montagne.
Le succès des activités hors ski s’est confirmé alors que la pratique du ski alpin était devenue impossible en raison de la fermeture des remontées mécaniques. Au total, sur l’ensemble des stations, c’est plus d’une cinquantaine d’activités qui ont pu être mises en place : ski nordique, ski de randonnée, raquettes, luge, chiens de traineau …
L’image de la montagne correspond aux aspirations actuelles des Français. D’après une récente enquête d’OpinionWay pour l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne-ANMSM, pour 94% des sondés, les massifs français comptent parmi les plus belles richesses de notre patrimoine. Lorsqu’on leur demande quelles notions ils associent aux vacances à la montagne, l’air pur arrive en tête (50%), suivie des grands espaces et des paysages (49%). Le calme et le repos sont mentionnés par 43% des Français. 19% soulignent qu’il s’agit pour eux d’un moment de retrouvailles en famille ou entre amis (35% parmi les 18-24 ans).
Mais attention ne nous méprenons pas : 22 % de taux d’occupation sur la saison représente une baisse de -66% par rapport à la saison précédente. Et les conséquences sont encore plus importantes pour les stations d’altitude qui ont perdu jusqu’à 80% de leur fréquentation. Par ailleurs les retombées économiques ne sont pas proportionnelles à ces taux d’occupation. Sans le ski alpin, c’est au plus 10% du chiffre d’affaires qui aura été généré cette année. A la montagne il n’y a pas que le ski. La diversification des activités constatée durant cette saison d’hiver, mise en place il y a plusieurs années, l’a démontré. Mais sans l’économie du ski, l’écosystème de la montagne ne vit plus et ne peut plus investir.
Source : ANMSM
www.anmsm.fr
A retrouver sur Alpipro & Digital Montagne - 9 et 10 juin 2021 - Savoiexpo Chambéry